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Publications -->> Questions-réponses des lecteurs, publiées dans la revue Atout Chien (opus 5)


 

(Opus 5) Questions/réponses des lecteurs, publiées dans la revue Atout Chien n° 274

 

Voir questions/réponses opus 1

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Voir questions/réponses opus 4

 

Bonjour,

Nous possédons une petite boule dogue de 3 mois. Tout allait bien jusqu’à hier où elle a eu son rappel de vaccin. Depuis, elle montre les dents et essaye de nous mordre dès qu'on veut la prendre dans les bras.

Bien sûr je pense qu'elle a mal, mais cette situation me fait peur car j'ai l'impression de ne plus la contrôler. Nous avons 2 enfants et il n'est pas facile de leur dire de ne pas la toucher, surtout pour mon fils qui joue beaucoup avec elle et qui se fait beaucoup mordiller.
J'espère que ce n'est qu'un mauvais passage et qu'elle ne va pas garder cette manie d'essayer de nous mordre. J'ai déjà eu d'autres chiens et des plus gros mais jamais ils n'avaient grogné sur moi (mais je n'avais pas non plus d'enfant pour les embêter !)
Merci de vos conseils pour que cela ne s'envenime pas.
Myriam de Paris

 

Bonjour,

Lors de cette journée "vaccin", la petite Boule s’est peut-être trouvée un peu trop manipulée, ce qui a pu la rendre ensuite moins tolérante à tous contacts... comme une sorte de "ras le bol" mais qui doit être momentané. Si vous suspectiez qu’elle continue d’avoir mal, il faut absolument retourner voir le vétérinaire.

 

D'une manière générale si le chiot mordille, il y a lieu de se soustraire à ses mordillements (stop des caresses, jeux, etc..) en le laissant-là avec un jouet, pour aller faire autre chose. On fait rupture des contacts et de la relation dès qu’il y a surexcitation.

Il ne sert à rien de repousser, dire non! etc... Au contraire, cela alimente et renforce les comportements d’agitation !

Rapidement le chiot apprend (sans contrainte sur lui) que s'il s’agite et mordille, il n'y a plus personne pour interagir. Il va chercher une autre mode d’échanges.

Sécuriser la cohabitation enfant-chien c’est veiller à ne pas les laisser ensemble sans surveillance adulte et les stopper avant la surexcitation. Mais vous avez le devoir d'apprendre à l'enfant dès qu’il sera en âge de comprendre, qu’il doit arrêter de jouer dès que le chiot  mordille. Tout devoir parental est aussi d’exiger que l'enfant n'envahisse jamais le chiot quand il s’alimente ou se repose dans son panier. De même qu’il faut lui apprendre à respecter le petit animal par une modération de ses étreintes et autres manipulations intrusives. L’enfant peut parvenir à comprendre que le chiot (le chien) est un compagnon de jeu mais pas un jouet !

Les grognements viennent souvent par agacement du chiot (ou du chien) à force de contacts un peu trop nombreux, trop appuyés, trop inopportuns, alors anticipons pour que cela n'arrive pas. L'actualité est pleine de morsures sur enfants par inconscience et mauvaise responsabilisation des parents, je suis sûre que vous ne serez pas de ceux-là.

Cordialement,

Danièle Mirat

 

Bonjour,

Sur votre site Internet, dans votre rubrique « éthologie du chien familier » vous soulignez l’importance des jeux des chiots avec leur fratrie, pour leur bon développement. Malheureusement, notre chiot coton de Tuléar âge de 12 jours reste seul, son frère étant décédé à la naissance. Il est donc avec sa mère (elle est âgée de tout juste 1 an) son père âgé de 4 ans et notre chat âgé de 5 ans. Comment pouvons nous faire pour que le chiot apprenne et développe des comportements « normaux » ? Pour information, nous avons un jeune garçon de 12 ans qui veut bien faire aussi.

Merci d’avance pour vos conseils,

Rolande

 

Bonjour,

Pas de fratrie pour que le chiot puisse interagir et apprendre avec eux, mais il aura la chance de profiter de « l’enseignement » de son père, ce qui n’est pas souvent le cas pour beaucoup de chiot. Pour l’instant, l'important est de surtout laisser le petit avec sa mère et tous deux bien tranquilles (mais sans être pour autant isolés). Elle est la première initiatrice des apprentissages sociaux de son chiot et dans 15 jours/3 semaines elle pourra être secondée par le mâle.

Le père interagit différemment de la mère avec le chiot et son concours est précieux pour élargir le champ d’acquisition des bonnes manières canines du petit. La présence du chat est également un atout, et sa présence sans que cela soit d’abord dans la promiscuité, sera un appréciable apport de jeux dans quelque temps, pour une bonne socialisation du chiot à cette espèce.

Quant à votre jeune enfant de 12 ans, veillez à ce qu'il reste calme et non intrusif dans ses contacts (modérés donc) avec la mère et son chiot. Certains autres enfants (amis peut-être) pourront faire présence prochainement, mais surtout sans être  désordonnés et bruyants.

Quant à vous, veillez à offrir à la mère la tranquillité (et donc la sécurité) qui lui permettra de faire faire de bons apprentissages d'autocontrôle de son énergie et de sa morsure à son chiot. Vous pouvez également l'aider en manipulant un peu chaque jour (et doucement) le petit animal pour l'initier à la confiance dans les caresses des humains.

Si toutefois vous craignez ne pas pouvoir faire au mieux, prenez l’aide de votre Caniconsultant régional qui vous guidera pour un meilleur développement social du chiot

 

Cordialement,

Danièle Mirat

 

Bonjour,

Nous avons une jeune Cocker de 1 ½ an qui dort la nuit dans notre garage à l'intérieur d'une petite niche en bois. Nous voudrions savoir si cet hiver elle pourrait souffrir du froid, sachant que le garage n'est pas vraiment isolé ? Merci d’avance de vos bons conseils.

Helena et Bastien

 

Bonjour,

Les brusques et grands écarts de température auxquels un organisme est confronté, sont plus durs à supporter que le froid en lui-même.  Exemple: un chien vit le jour au chaud douillet de l'intérieur de la maison et il doit passer la nuit dehors dans sa niche… Cela peut-être particulièrement dommageable à la santé d’un chiot ou d’un senior.

Donc, si votre jeune chienne (à qui il faudra bien laisser tout son poil) n'a pas à vivre de trop brusques et grands écarts de température entre sa vie de la journée et sa vie de la nuit, elle pourrait parfaitement bien supporter les nuits de l'hiver dans le garage (si toutefois cet hiver-là n'est pas de trop grande rigueur quand même !)

Puisque ce garage n’est pas isolé, prenez soin de bien isoler la niche elle-même. Vous pouvez facilement la recouvrir de produits isolants du commerce (de type laine minérale à revêtement kraft ou alu) et aménager l'intérieur avec un épais tapis au sol, plus une robuste couverture ou une bonne vieille couette dans laquelle la chienne trouvera à se nicher. L’important sera que ces protections ne soient jamais humides.

Cordialement,

Danièle Mirat